Liberdade

Liberdade

Quand l'obscurité devient lumière

> (poème fait à quatre mains)
>
>
> Caro :
> J'ai regardé tes yeux et entrevu l'horreur
> d'une vie saccagée par le manque d'autrui
> cet "autrui" qui vivait dans la même demeure
> partageant ton quotidien... mais niant ta vie
>
> J'ai regardé tes mains et dessiné leurs traits
> aux contours quémandant juste un peu de tendresse
> orpheline d'amour, orpheline à jamais
> de parents si vivants... si avares de caresses
>
> J'ai regardé tes mots et j'ai lu la souffrance
> d'une enfant esseulée dont l'âme agonisait
> des larmes de sang sur un lit d'indifférence
> d'un cocon familial... qui se disait parfait
>
>
> Emilie :
> Au plus profond de moi, tout se mélange
> comme un manège qui tourne sans jamais s'arrêter
> un peu comme si je refusais tout échange
> Aujourd'hui, pourtant, j'aimerais tant pardonner
>
> Depuis si longtemps déjà, je me sens seule et abandonnée
> Un peu comme si de vieux démons ne voulaient lâcher prise
> Aujourd'hui, ils ont tout emporté
> Et je reste là avec mes pleurs, mes peurs, mes crises
> Et cet immense sentiment de culpabilité.
>
>
> Caro :
> Je regarde tes larmes et je vois un passé
> qui n'a de beau et tendre que tes rêves sans fin
> des rêves que tu as su redessiner
> pour tenter simplement de survivre aux lendemains
>
> Je regarde tes peurs et je me sens perdue
> au centre d'une douleur indéfinissable
> épouvantée par tant d'indifférence reçue
> ... anesthésiée par l'insoutenable
>
> Je regarde tes démons et ne vois aucun Dieu
> venu te prendre par la main
> pour sécher les larmes qui coulaient de tes yeux
> en te guidant vers demain...
>
> Emilie :
> Aujourd'hui, je me bats toujours et encore
> même si je sais qu'un jour, tout s'arrêtera
> aujourd'hui, je veux me battre contre le sort
> qui s'acharne sur moi...
>
> Me battre malgré les déceptions, contre les désillusions
> et pour toutes les personnes qui, de près ou de loin
> m'ont donné toute leur affection
> je veux me battre et serrer les poingts
>
> Je veux me battre pour que tout redevienne comme avant
> Même si c'est difficile, et si parfois on me fait mal
> je veux vivre encore un peu, tout en me préservant
> oui, aujourd'hui, ne plus penser au mal
> juste penser à moi, et aller droit devant
>
> Caro :
> Je regarde le ciel et j'entrevois un ange
> qui brille de mille feux pour atteindre ton coeur
> regarde-le là-haut et chante ses louanges
> il avance vers toi tout empli de bonheur
>
> Je regarde aujourd'hui et je sais qu'il viendra
> pour te porter secours dans toutes tes souffrances
> balayant peu à peu ton âme en émoi
> et t'emmener, sereine, vers une délivrance
>
> Je regarde demain , et je souris aux Dieux
> car ils ont entendu toutes mes prières
> je vois déjà les larmes couler de tes yeux
> mais des larmes de joie... après tant de galères
>
>
> Emilie :
> Je voudrais pouvoir toucher le ciel rien qu'une fois encore, même
si c'est pour lui dire adieu
> et regarder une étoile au hasard dans ce ciel pour vous voir
tous, là près de moi, heureux
> Surtout toi, qui m'as tant aidée
> Oh oui, toi, qui m'as tant aimée
>
> Je veux encore une fois te tendre la main pour te dire merci
> ainsi qu'à vous tous, toujours présents aussi, mes chers amis
> Je vous ai lancé tant d'appels au secours... et toujours votre
réponse était amour
>
> Pour moi, pour toi, pour vous, je veux continuer à vivre
> car j'ai encore ma place sur cette terre
> grâce à vous, il ne s'agit plus seulement de survivre
> grâce à vous, il s'agit surtout de poursuivre... mon chemin de
lumière
>
> Non, je ne partirai pas, pas encore, pas maintenant
> j'ai encore trop de rêves à vivre et à réaliser
> l'avenir est là, presque palpable, qui m'attend
> acceptez, s'il vous plait, ce SOS à l'amitié ...
>
> Caro :
> Regarde les nuages et l'orée du matin
> le bout du paysage s'appelle sérénité
> si la fin du voyage te semble encore bien loin
> l'amour et le courage te feront avancer
>
> Car au bout d'un chemin aux embûches profondes
> se trouve la beauté d'un monde idyllique
> tu gagneras la lutte seconde après seconde
> pour un jour vivre enfin ton rêve magnifique
>
> Nous marcherons enfin, tous ensemble, vers demain
> là où tous les espoirs deviennent réalité
> viens donc petite soeur, serre-moi très fort la main
> et laisse-toi guider vers ce rêve éveillé ...
>
> Emilie, Carolina


19/03/2007
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