Liberdade

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Mina de São Domingos
Mina de São Domingos : Le village de mon père, ou plutôt quelques ruines du village de mon père, à quelques kilomètres de l'Espagne. Il fait bon y vivre. Les maisons chaulées et les prairies brûlées par le soleil sont le reflet de la saudade portugaise. Nostalgie, quand tu nous prends...

Les enfants du bout du monde
Les enfants du bout du monde : Face ces gosses qui hurlent d'avoir cru en Dieu Avec quel optimisme leur direz-vous que la vie n'est qu'un jeu ? Avec quelles larmes, quelles révoltes, quels mots, dites-moi ?

Sapos
Sapos : Les prairies de mon enfance. La vie telle qu'on devrait la vivre...

Avó
Avó : La femme de ma vie, ma grand-mère, toujours vétue du noir du deuil de son époux. Elle a attendu d'être centenaire pour nous quitter. Elle reste dans mon coeur à jamais... Sa petite chaise en osier. Et son petit chapeau en paille. Elle les emportait partout, pour pouvoir s'asseoir au soleil. Avec une petite valise en carton. Oui, en carton, car à l'époque, on ne pouvait s'offrir que des petites valises en carton. Sa petite valise où elle rangeait délicatement toutes ses petites affaires, ses seuls biens. Quelques photos jaunies. Quelques affaires de toilette. Trois chemisiers. Deux jupes. Deux chemises de nuit. Et son porte-monnaie qu'elle ne manquait jamais de vider lorsque l'un de ses petits-enfants venait la voir. Elle avait un oeil de verre, souvenir d'un été si chaud que la chaux dont elle était en train de repeindre les murs de sa maison lui était retombée sur le visage. Depuis, son seul oeil valide lui faisait voir des choses qu'auparavant, elle ne remarquait pas. Elle voyait dans l'âme, elle parlait à l'âme. Elle était ma reine. Elle aimait le chocolat. Son seul luxe. Le seul cadeau qu'elle acceptait, car à son âge, elle prétendait n'avoir besoin de rien. Elle le mangeait du bout des lèvres, savourant chaque millimètre. Et je la regardais, envieuse de cette manière si personnelle et si humble de transformer ce moment de dégusation en un réel moment de bonheur, alors que moi, je courrais constamment après ce fameux bonheur, ne réalisant pas que c'est en nous qu'il se trouve. Comme il se trouvait en elle depuis déjà si longtemps....

L'hiver
L'hiver : L'hiver frappe à ta porte, tu franchis l'adolescence, la dure étape de la vie où de petite fille... tu oublies l'insouciance. L'hiver arrive à grands pas dans le chemin de ton existence. La dure étape de la vie où de joies et de folies... tu oublies l'innocence.