Liberdade

Liberdade

Ma maladie

Sors donc de mes entrailles pour que je puisse vivre

sors donc de mes entrailles car ça devient si lourd

cette douleur me brise, niant un avenir

que je rêve si beau, davantage chaque jour

 

Tu es la lame qui déchire mon corps

le nuage qui refuse de s'éclipser

la parole que j'hurle encore et encore

pour un jour pouvoir l'apprivoiser

 

Tu es la solitude qui poignarde

la lassitude qui étreint

l'avalanche de larmes

qui noient mes lendemains

 

Ecoute cette souffrance qui ne me lâche pas

et ces incertitudes tuant le moindre espoir

mon corps a tellement mal, mon corps a tellement froid

je le prie, Lui mon Dieu, de me sortir du noir ...

 

Comment parler de toi sans larmoyer encore

parler de mon combat qui m'oppose à ton être

j'ai eu la force en moi de rire de la mort

aujourd'hui, cette force, tu l'as fait disparaître

 

Et si je trouve au fond, bien au fond de mon âme

une brève étincelle pour me faire avancer

c'est parce qu'autour de moi, personne ne me condamne

et que tous prient ensemble pour te voir t'éloigner

 

Si moi j'y crois encore comme une douce illusion

eux, ils croient vraiment du fond de leur amour

qu'un jour, tu t'en iras, accepant l'abandon

de la femme meurtrie, qui espère toujours ...



13/01/2007
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