Ma maladie
Sors donc de mes entrailles pour que je puisse vivre
sors donc de mes entrailles car ça devient si lourd
cette douleur me brise, niant un avenir
que je rêve si beau, davantage chaque jour
Tu es la lame qui déchire mon corps
le nuage qui refuse de s'éclipser
la parole que j'hurle encore et encore
pour un jour pouvoir l'apprivoiser
Tu es la solitude qui poignarde
la lassitude qui étreint
l'avalanche de larmes
qui noient mes lendemains
Ecoute cette souffrance qui ne me lâche pas
et ces incertitudes tuant le moindre espoir
mon corps a tellement mal, mon corps a tellement froid
je le prie, Lui mon Dieu, de me sortir du noir ...
Comment parler de toi sans larmoyer encore
parler de mon combat qui m'oppose à ton être
j'ai eu la force en moi de rire de la mort
aujourd'hui, cette force, tu l'as fait disparaître
Et si je trouve au fond, bien au fond de mon âme
une brève étincelle pour me faire avancer
c'est parce qu'autour de moi, personne ne me condamne
et que tous prient ensemble pour te voir t'éloigner
Si moi j'y crois encore comme une douce illusion
eux, ils croient vraiment du fond de leur amour
qu'un jour, tu t'en iras, accepant l'abandon
de la femme meurtrie, qui espère toujours ...
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