Liberdade

Liberdade

Le genre humain - Lettre à Dieu

Il y a ceux qui te maudissent, et puis ceux qui te nient
ceux qui font brûler des cierges pour illuminer leur vie
il y a ceux qui te condamnent sans te connaître vraiment
et il y a moi, qui crois en toi, sans prétention ni jugement

Il y a les fanatiques, prêt à mourir pour toi
ceux dont ta seule évocation fait acte de foi
ceux qui ne cherchent plus dans les méandres de leur âme
à connaître réellement le message de tes larmes

Ils se battent à fleur de peau, au nom d'une idéologie
qu'ils mettent dans ta bouche sans que jamais tu ne l'ai dit
martyrs ou prédateurs, ils brandissent bien haut ton nom
pour camoufler des crimes odieux, se protégeant sous ton pardon

Il y a les athés, qui ne croient même pas en eux
ceux dont le seul problème est d'être simplement heureux
sans royaume, ni prières où confesseur leurs pêchés
ils avancent dans leur vie avec leurs seules priorités

Ils n'ont pas besoin de toi, ils se suffisent à eux-mêmes
dans le livre de leur loi, chacun résout ses problèmes
droit devant avec oeillères, ils ne cherchent pas à savoir
pourquoi un jour ta parole a traversé toute l'Histoire

Il y a ceux qui t'invoquent quand ils n'ont rien d'autre à faire
et ceux qui ne pensent à toi qu'au milieu de leurs galères
ceux qui ne savent pas quoi en dire et choisissent de se taire
toi à qui on donne tant de noms, mais qui n'est que Notre Père

Et il y a moi qui entre en foi sans même avoir vu ton visage
moi qui trouve paix et calme entre les murs de ta demeure
moi qui, dans les moments durs, retrouve chaque fois le courage
de me battre tous les jours, nourrie d'espoir et de bonheur



19/03/2007
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