La joie
La joie, dis-tu
mais... la joie de qui ? la joie de quoi ? la joie pourquoi ?
Ma propre joie, dis-tu
mais... je n'ai plus rien de propre, je n'ai plus rien à moi
Quelle connerie, dis-tu
quelle dégradation de toi-même
quelle humilité...
mais, je ne suis pas humble
Je m'aime. J'aime mes yeux, j'aime ma bouche, j'aime mon âme.
Mais, dis-moi
pourquoi mes yeux ne cernent-ils plus le soleil ?
pourquoi ma bouche a perdu son goût de miel ?
pourquoi mon âme s'est dépeinte d'humanité ?
C'est ta vie, dis-tu
mais... je n'ai plus de vie
Quelle ironie, dis-tu
quelle ironie, c'est vrai
... le monde s'ouvre à moi
mais, j'ai barricadé mon horizon, me suis masquée d'indifférence, maquillée de suffisance
Mais tu n'es pas toi, dis-tu
mais... "moi" n'était qu'à lui et est resté près de lui
Mais ton "moi" reste toi, dis-tu. NON !!!
Mon "moi" est lui. Il l'a enveloppé dans du papier argent, quelquefois il l'aère d'une simple pensée. Peut-être pour sentir qu'il est encore vivant. Peut-être pour se prouver que je suis toujours là, enrubanée de son indécision...
J'ai égaré ma vie dans son histoire, elle ne m'appartient plus, il l'a faite sienne.
Et ces larmes que je vois, dis-tu...
Je ne souffre pas, je l'aime !!!
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