Liberdade

Liberdade

VA AU BOUT DE TES REVES,

ILS N'APPARTIENNENT QU'A TOI...

 

Si  tu  désires  me  suivre  dans  les  miens, 

n'hésites pas !!!

 

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Pour la distance dans mes yeux,

que j'ôte aujourd'hui du jeu

Pour mes regards maladroits

et ces sentiments bien à moi

Pour toutes ces choses aujourd'hui révélées

que j'ose enfin dévoiler

voici pour vous cette histoire inachevée...

 

 

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O que è Liberdade ? (c'est quoi la liberté ?)

E' sofrimento (c'est de la souffrance)

E' voar sobre um mundo de realidades irreais e ser apontado como uma espécia a abater (c'est voler par dessus un monde de réalités irréelles et être montré comme une espèce à abattre)

E' ter de fingir o que se è para podermos ser o que realmente somos num mundo que não no compreende (c'est devoir faire semblant d'être ce qu'on est pour pouvoir être ce qu'on est réellement dans un monde qui ne nous comprend pas)

E'ser-se outro quando nem nós próprios sabemos quem somos (c'est être autre alors que, ni nous-mêmes, savons qui nous sommes)

E' querer o absoluto (c'est vouloir l'absolu)

E' pensar com a vida (c'est penser à la vie)

E' não saber (c'est ne pas savoir)

E' não compreender (c'est ne pas comprendre)

E' não ser nada querendo ser tudo (c'est n'être rien voulant être tout)

E' sonhar (c'est rêver)

E' mentir à realidade (c'est mentir à la réalité)

E' querer viver no limiar do sonho (c'est vouloir vivre aux portes du rêve)

E' querer viver do êxtase da excitaçao, para se poder ser feliz nos intervalos (c'est vouloir vivre de l'extâse de l'excitation, pour pouvoir être heureux dans les intervales)

E' ser-se mar e sol e céu e cor e tudo e nada (c'est être mer et soleil et ciel et tout et rien)

E' poder ser-se sem se ser (c'est pouvoir être sans être)

E' poder não ser quando sempre se foi (c'est pouvoir ne pas être alors qu'on a toujours été) 

E' felicidade dos outros (c'est le bonheur de autres)

E' ser-se diferente (c'est être différent)

e melhor (et meilleur)

e pior (et pire)

sem nunca deixar de ser apenas mas um !!! (sans jamais cesser d'être à peine un de plus !!!)

 

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J'ai le coeur plein de choses jamais dites

Ma voix s'est égarée...

... elle est devenue poussière

 

J' offre les larmes d'un amour dispersé

une histoire échappée à ma conscience...

 

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Quand la parole ne peut plus servir de lien entre deux êtres,

il reste l'écrit...

 

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Les larmes sont là, au creux de l'âme, cherchant un regard dans lequel plonger. Seules face au monde. Seules face à l'inconnu, à l'improbable, à l'intolérable.

La douleur nous ramène à la mort, alors qu'elle est la preuve qu'on est vivant. Elle prend possession de notre vie afin de nous faire sentir humbles et vulnérables.

Tu sais tout cela, n'est-ce pas maman ? Tu sais comme ça hurle à l'intérieur. Tu sais ce cri étouffé qu'on doit taire et enfouir en soi. Pour ne pas faire peur. Pour ne pas se faire peur. Tu connais les larmes sèches qui ruissellent dans nos entrailles. Tu les as tellement tues toi-même.

Je suis restée cloîtrée dans les silences assourdissants qui anesthésaient mon droit d'être une femme. Je n'ai jamais su trouver les mots pour te parler de moi, et ceux que parfois je trouvais, tu les rejettais contre toi-même. Tu as souffert avec moi dans toutes mes épreuves, prenant sur toi toutes ces larmes que je ne versais pas, priant un Dieu dont tu m'as éloigné dès la naissance. Je n'ai pas su tes maux car tu me les taisais. Par pudeur ou pour me protéger maman ? J'ai voulu faire confiance à la vie mais personne ne m'a pas donné confiance en moi. Personne ne m'a appris la vie, cela aurait été tellement moins douloureux de connaître le chemin... mais toi, tu m'as appris tant de choses, tu m'as appris l'amour, et ça maman, c'est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire.

 

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Quelquefois, tout se passe comme si le malheur et la souffrance laissaient plus de traces que le bonheur et le plaisir (J. Salomé)

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Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi tes mains que je sois sauvé

Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes mains à moi

Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli

Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots

Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu

Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.

(Les mains d'Elsa - Aragon)

 

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Connaissez-vous le choix des larmes ?

Juste par défaut au choix des armes ....


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Que savez-vous de cette porte derrière laquelle je me barricade ? Cette porte que j'ai façonnée à force d'indifférence pour ne pas perdre la raison face au verdict de cet étranger en blouse blanche. Cette porte qui me protège et me rassure. Cette porte dont j'ai jeté la clé pour que personne ne tente de l'ouvrir. Surtout pas vous avec vos regards chargés de peine et de pitié.

Vous pouvez hurler vos certitudes, elles n'atteindront jamais ma souffrance. Qu'attendez-vous de moi ? Qu'espérez-vous ?

Je ne veux pas de vous. Ni dans ma vie, ni dans mes larmes.

J'ai mal. Mon corps a mal. Il me brutalise. Me déstabilise. M'angoisse. La souffrance s'est glissée en moi, sangsue se mêlant à mon sang, à mes tripes. Toute mon énergie est centrée vers cette douleur, ne la ramenez pas à vous. Laissez-la moi, je n'ai plus qu'elle pour avancer.

 

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\"Ceux qui croient qu'ils ont beaucoup de temps ne se préparent qu'au moment de la mort. Ils sont alors ravagés par les regrets. Mais n'est-il pas trop tard ?\" Pourrait-il y avoir un commentaire plus terrifiant sur le monde moderne que celui-ci : la plupart des gens meurent non préparés à la mort, de la même manière qu'ils ont vécu, non préparés à la vie ?

(Le grand maître bouddhiste Padmasambhava commenté par Sogyal Rinpoché - Le livre tibétain de la Vie et de la Mort)

 

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Ne perds jamais ton sourire

Souris, toujours !!! même si la vie s'oppose à tes rêves

Souris, toujours !!! même si le soleil est derrière toi et assassine ta lumière

Souris, toujours !!! même si le sens de la vie se superpose au néant

Souris, toujours !!! même si tu es seule face à la nuit

Souris, toujours !!! même si tu dois vivre dans l'oubli

Oublie tes peines et tes rancoeurs... ces tracas qui te bloquent le coeur

Souris, toujours !!! car ton sourire remuera les montagnes et détruira la douleur des larmes amères qui habillent ta souffrance

Souris, toujours !!! car ce sourire... souviens-toi qu'il rendra beau ton plus cruel souvenir.