Liberdade

Ces désirs maculés de tâches sanglantes

inhumés par les gels de la fatalité

ces désirs poignardés en larmes errantes

dont le crime fut de t'avoir tant aimé

Et je mens pour survivre

dans un monde en délire

où je puise mon rire

en de doux souvenirs

Et je hurle ma peine

sous un masque fantôme

là où passion et haine

sisent au même royaume

Des nuits blanches sans lois

aux linceuils déformés

par nos corps en émoi

de chagrin refoulé

Matérialiser les secondes

dans ce triste décor

qui exibe le monde

sans tracas ni remords

Laisser couler la source

du destin inhérent

aux fragiles ressources

de mon coeur pantelant

Et crever les absets

de mon âme piétinée

aux lapsus du langage

des antiques versets !